En France, le site En vert et contre tout lance un défi écolo et responsable aux consommateurs ! Il s’agit de ne pas se diriger vers les grandes surfaces pendant tout le mois de février mais plutôt vers des produits locaux issus du circuit court.
Le circuit-court que l’on peut décrire comme est un mode de vente directe du producteur au consommateur, soit d’une vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. Cette mode de vente permet de consommer local et de saison, et offre de nombreux avantages par rapport aux supermarchés.
Mais comment s’y prendre ?
Tout d’abord, aller chez les artisans et les producteurs locaux et ne pas se tourner directement vers des supermarchés. Il existe également des supermarchés coopératifs où tout le monde peut y faire ses courses, à condition de participer au financement, au fonctionnement et à la gouvernance de la coopérative.
Pour en savoir plus sur le sujet : https://www.liberation.fr/planete/2019/02/09/consommation-durable-comment-s-affranchir-des-grandes-surfaces_1707985
Et en Belgique ?
Ce défi est également arrivé par chez nous ! Six groupes régionaux ont été créés pour la Belgique sur Facebook : Bruxelles, Charleroi, Gand, Liège, Malines et Namur. Leïla Rölli est à l’origine de cette opération qui vise à « soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel ». Ce défi veut aussi dénoncer « le sur-emballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs. ».
Comeos, la Fédération belge du commerce et des services est très étonnée par cette action. En effet, Hans Cardyn, porte parole, explique : « Le supermarché est un commerce de proximité parmi d’autres qui offre également de nombreux produits locaux ». 90% des viandes vendues sont fournies par des producteurs belges. Pour le lait, l’approvisionnement local s’élève à 84%, plus de 76% pour les œufs et 64% pour les légumes. »
« Février sans supermarché » n’a pas pour but de boycotter les supermarchés mais bien d’apprendre aux consommateurs des nouvelles habitudes. Certains participants ont témoigné et assurent qu’ils ont dépensé moins et mieux. Leïla Rölli explique : « En remplaçant le jetable par du durable, en ne cédant pas au marketing de la grande distribution, mais également en brisant le cliché que seuls les supermarchés pratiquent des prix abordables, on se rend compte qu’écologie rime souvent avec économie. »